Dialogue Avenir Mobilité
Économie comportementale et la mobilité

Dans la Suisse de la démocratie directe, de grandes décisions sont également prises par le peuple dans le secteur des transports. Il est donc nécessaire de mettre en place des stratégies pour informer les électeurs des nouveaux projets, les impliquer dans la recherche de solutions et, finalement, les enthousiasmer pour la mobilité. D'un autre côté, la population n'est pas seulement la dernière instance de décision, mais elle fait également partie du système de transport suisse. Les approches basées sur l'argent et le temps (mot-clé : tarification de la mobilité), qui partent de l'homme rationnel, ne suffisent pas à elles seules pour atteindre les objectifs de la politique des transports. Pour concevoir une mobilité efficace, durable et sûre à l'avenir, il est donc nécessaire de comprendre la nature humaine et d'envisager de nouvelles approches, par exemple dans le domaine social ou émotionnel. Ce n'est qu'ainsi que des concepts innovants, modifiant les comportements, pourront obtenir des résultats durables et contribuer à relever les défis actuels liés aux contraintes de capacité et aux objectifs climatiques pour 2050.

Les questions suivantes sont au cœur du sujet :

• Comment quels modes de transport sont utilisés par qui et pourquoi ? (point de vue scientifique)
• Quelles stratégies fonctionnent pour informer la population sur les nouveaux projets et l'enthousiasmer pour le thème de la « mobilité » ?
• Comment présenter les nouveaux acquis à la population comme une chance et l'inciter à les vivre ? Sur quoi les concepts actuels échouent-ils ? Quelles sont les innovations qui modifient les comportements et quel est leur potentiel ?