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Mobilité dans les villes suisses : une étude conforte les villes dans leur politique des transports

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Créé le 22.05.2025

Les réductions de vitesse contribuent de manière déterminante à la satisfaction de la population urbaine (Photo : ATE) Les réductions de vitesse contribuent de manière déterminante à la satisfaction de la population urbaine (Photo : ATE)

Une majorité de la population urbaine en Suisse est satisfaite de la situation des transports grâce à un réseau de TP bien développé et de haute qualité. Ce résultat provient d'une étude récente réalisée par l'institut de recherche gfs.bern sur mandat de la Conférence des villes pour la mobilité (CVM), à laquelle ont participé 15'372 personnes de dix villes et sept communes d'agglomération. Elles ont été interrogées, entre autres, sur leur satisfaction quant à la mobilité à leur domicile ainsi que sur leur attitude vis-à-vis du trafic motorisé, de la marche et du vélo.

Les résultats soulignent que près de 60% des personnes interrogées dans toutes les villes souhaitent davantage de place pour les vélos et les piétons, les transports publics ainsi que des espaces publics sans trafic. En effet, on renonce souvent au vélo ou à la marche à pied en raison d'un trafic élevé et de situations dangereuses, notamment aux carrefours et sur les grands axes routiers. Les automobilistes et les motocyclistes, en particulier, sont certes gênés par des infrastructures de transport surchargées, mais les zones de rencontre sont majoritairement jugées judicieuses dans toutes les villes. Il est particulièrement frappant de constater que les riverains de rues limitées à 20 ou 30 km/h sont plus satisfaits du régime de vitesse en vigueur que ceux des rues limitées à 50 km/h. Près de 80% des personnes interrogées vivant dans des rues limitées à 20 ou 30 km/h trouvent cette vitesse juste. En revanche, entre un tiers et la moitié des personnes interrogées sur des routes limitées à 50 km/h souhaiteraient une réduction de la vitesse.

Les vitesses basses dans le trafic urbain, en particulier dans les rues résidentielles, bénéficient donc d'un large soutien. Pour répondre à ce besoin, Esther Keller, présidente de la CVM, explique : "La Conférence des villes pour la mobilité va donc s'engager davantage au niveau national pour que les villes ne soient pas limitées dans leur marge de manœuvre - ce qui menace actuellement, par exemple, avec la motion Schilliger sur la limitation de vitesse à 30 km/h". En effet, alors que la vitesse de 30 km/h dans les quartiers résidentiels est de plus en plus appréciée en Suisse, la motion veut limiter fortement l'introduction de la vitesse de 30 km/h sur les routes principales.

L'ATE a récemment abordé ce sujet lors d'un webinaire. Ruedi Häfliger, spécialiste de la planification du trafic, a expliqué pourquoi les communes et les cantons optent pour une vitesse de 30 km/h dans la traversée de leurs localités et quelles sont leurs expériences en la matière. Il a notamment évoqué les avantages avérés de la limitation de vitesse à 30 km/h (capacité et sécurité routière accrues, réduction des nuisances sonores et de la pollution) ainsi que les facteurs importants à prendre en compte dans le processus de planification.

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